Evidemment les deux notions ne sont pas identiques mais elles ont un point commun essentiel  : comme beaucoup parmi nous, vous en manquez, et vous ne savez pas concrètement ce qu’il faudrait faire pour en “acquérir”.

En revanche, la comparaison avec les autres vous permet aisément de constater que tout le monde ou presque en a mais pas vous, et que finalement vous n’en aurez peut être plus jamais !

Nous sommes au cœur de la prophétie auto réalisatrice que ma grand mère appelait le cercle vicieux : moins vous pensez en avoir et plus vous constatez en manquer, et plus aujourd’hui qu’hier! On parle aussi de “nominalisation” qui tord votre perception : votre cerveau n’arrive pas à prendre la “réalité” de ce qu’il faut faire derrière ces notions devenues fourre tout.

Alors, comment s’en sortir ? tout d’abord “casser” cette nominalisation et nommer correctement les choses pour que votre cerveau puisse agir. «Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde », écrivait Camus en 1944.

Commençons par le plus simple : la confiance en soi.

La confiance en soi n’est pas quelque chose de figé, d’immuable, ce n’est pas une de vos caractéristiques. Partez du principe que la confiance en soi est tout simplement l’ajustement entre vos objectifs et les moyens (intellectuels, physiques, temps, ….) dont vous disposez. C’est comme une jauge de pression : des objectifs perçus/attendus trop élevés vous bloquent.

2 actions sont alors en mettre en œuvre : questionner votre objectif avec ou sans accompagnement et éventuellement réévaluez le en le revoyant à la baisse, ou simplement en mettant des objectifs intermédiaires qui vous permettent d’y accéder marche après marche.

Dans le même temps, mettez à plat vos capacités (vos points forts) : lister ce que vous savez (bien) faire, comment vous contournez les obstacles et prenez du temps en relaxation/méditation (voir ma chaîne YouTube pour des exemples : ici) pour vous répéter ces points forts. Les activités physiques en extérieur, ou de concentration manuelle (musique, couture, jardinage, …) permettent aussi de renforcer cette confiance en soi. Le mot clef est la bienveillance envers soi-même, afin de passer les obstacles et les échecs.

Il est possible d’avoir une bonne confiance en soi pour ces objectifs à court terne sans avoir une très bonne estime de soi.

L’estime de soi est l’image que nous avons de nous même à un instant donné par rapport à celle que nous aimerions avoir, ou celle que nous pensons que les autres ont. L’estime de soi est synonyme d’estime de soi, c’est une auto évaluation. Avoir de l’estime de soi c’est d’être bien avec soi-même, que vos actes, votre vie, soient en harmonie avec vos valeurs. La théorie est donc assez simple avec une voie toute tracé :  l’action ! Acceptez de prendre des risques, de vous tromper et d’accepter vos manquements sans penser que vous êtes un(e) raté(e). Voilà la voie royale vers plus d’estime de soi. Mais comment augmenter cette estime de soi ???

L’estime de soi étant basée sur la comparaison entre la vision du soi idéal et l’image de soi, il sera donc nécessaire de travailler sur ces deux axes. L’accompagnement en coaching personnel au travers de l’hypnose par exemple permet de vous questionner en prenant du recul afin de développer une vision objective de vous même dans sa globalité et de vous accompagner dans la reconstruction de l’image que vous avez de vous même.

Vous pouvez aussi travailler et renforcer votre estime de vous même :

  • en médiation/relaxation renforcez votre discours interne positif en vous rappelant à vous même les 3 choses que vous appréciez le plus chez vous (les phrases commence par “je suis….”). Si vous ne l’avez pas déjà fait, essayer de le faire pendant une de vos 3 séances de cohérence cardiaque,
  • prenez soin de vous : dormez suffisamment, mangez sainement, faites des activités en extérieur, prenez 3 séances de médiation par jour, tout ce qui compte vraiment pour vous, ne gaspillez plus votre énergie …
  • faites des listes de ce que vous avez fait et réalisé dans la journée, replanifiez de façon les points non terminés,
  • soyez aussi indulgent avec vous-mêmes que vous l’êtes avec les autres : pardonnez vous, acceptez vos erreurs,
  • sélectionnez votre entourage, ne retenez que les personnes qui vous font grandir, ne retenez pas ceux qui vous dévalorisent dans votre auto évaluation,
  • notez vos 3 kiffs par jour : les 3 éléments qui font que vous êtes contents d’être vous ce jour là !

Alors ? pourquoi les dissocier? mieux nommer permet de mieux comprendre les ressorts différents de ces deux notions. Et faites comme au début de cet article : ne cherchez pas à savoir si il vaut mieux plus de confiance en soi ou plus d’estime de soi ! mettez les actions en pratique, les deux font la paire et s’auto entretiennent.


et retrouvez ces éléments dans le Podcast France Bleu ici